La paille dans la construction et la rénovation : un retour aux sources moderne et écologique

La paille dans la construction et la rénovation : un retour aux sources moderne et écologique

Longtemps perçue comme une méthode traditionnelle et dépassée, la construction en paille est à nouveau sous les projecteurs, prouvant sa pertinence et son efficacité pour répondre aux défis contemporains de l’écologie et de l’efficience énergétique. Ce matériau naturel, abondant et renouvelable, devient un choix privilégié pour de nombreux projets de constructions de maisons écologiques mais aussi en rénovation, particulièrement quand il s’agit d’améliorer l’isolation tout en utilisant des ressources locales.

Les fondements historiques de la construction en paille

Retour dans le temps : la paille a été un élément essentiel de construction dans de nombreuses cultures ancestrales. Son utilisation remonte à des siècles, notamment pour la fabrication de toits et de murs dans certaines régions rurales. L’avènement de méthodes de construction modernes avait relégué ce matériau dans l’oubli, avant que son potentiel ne soit redécouvert face aux nécessités actuelles de développement durable.

Pourquoi opter pour la paille dans la construction moderne ?

L’argument principal en faveur de la paille est sans doute ses excellentes propriétés d’isolation. La paille permet de conserver la chaleur en hiver et la fraîcheur en été, réduisant ainsi considérablement les besoins en chauffage et en climatisation. Voici d’autres raisons pour choisir ce matériau :

  • Soutenabilité : La paille est un produit agricole qui se renouvelle annuellement, ce qui assure une source de matériau constante sans épuiser les ressources.
  • Coût-efficacité : Comparativement à d’autres matériaux isolants, la paille est économique, surtout quand elle peut être sourcée localement.
  • Réduction des empreintes carbones : En utilisant un matériel biologique qui absorbe du CO2 durant sa croissance, la construction en paille contribue à la lutte contre le changement climatique.

Techniques et mise en œuvre de la paille dans les bâtiments modernes

La mise en œuvre de la paille demande une expertise spécifique pour assurer la durabilité et l’étanchéité des structures. Les bottes de paille peuvent être utilisées pour les murs porteurs ou comme isolation entre des ossatures en bois. Une bonne préparation et protection contre l’humidité sont cruciales; les murs en paille sont souvent enduits de chaux ou de terre pour protéger contre les intempéries et les incendies.

Exemples de projets réussis utilisant la paille

À travers le monde, plusieurs projets exemplaires démontrent l’efficacité de la paille comme matériau de construction principal. Par exemple, l’école Waldsee BioHaus aux États-Unis, certifiée Passive House, montre comment l’utilisation intensive de la paille peut créer des environnements extrêmement économes en énergie. En France, plusieurs maisons individuelles et bâtiments publics ont adopté ce matériau pour leur faible impact écologique et leur excellente performance thermique.

Le rôle de la paille dans l’évolution des normes de construction durable

Face au besoin urgent de réduire l’empreinte environnementale du secteur de la construction, la paille gagne une nouvelle légitimité. Certifications et normes commencent à s’adapter pour mieux intégrer ces matériaux naturels. Ces avancées encouragent non seulement une conscience écologique accrue mais aussi l’innovation dans les techniques de construction durable.

Défis et perspectives futures pour la paille dans la construction

Malgré ses nombreux avantages, le recours à la paille rencontre encore certaines réticences liées principalement à la méconnaissance de ce matériau. Le manque de main-d’œuvre qualifiée et les préoccupations concernant la résistance au feu et aux nuisibles nécessitent une attention continue. Toutefois, avec une formation accrue et des études complémentaires, la paille peut viser une place plus importante dans l’industrie de la construction.

Ressources locales et développement de territoires

Utiliser la paille comme matériau principal encourage non seulement une gestion durable des territoires mais favorise également l’économie locale. En privilégiant les approvisionnements de proximité, les constructeurs maintiennent la richesse dans leur région et réduisent les coûts et impacts du transport.

Quelle orientation choisir pour une maison bioclimatique ?

Quelle orientation choisir pour une maison bioclimatique ?

Dans le domaine de l’éco-construction et des maisons écologiques et notamment bioclimatiques, l’orientation d’une maison joue un rôle prépondérant dans ses performances énergétiques et son impact sur l’environnement. Nous allons voir comment une orientation optimisée peut améliorer le confort thermique et réduire la consommation d’énergie, faisant ainsi des maisons écologiquement responsables des éléments de choix pour un futur durable.

Analyse de l’influence de l’orientation sur les performances énergétiques d’une maison bioclimatique

L’orientation d’une construction a un lien direct avec ses besoins en chauffage, en rafraîchissement et en éclairage naturel. Par exemple, une façade sud est généralement considérée comme idéale dans l’hémisphère nord, car elle bénéficie d’un ensoleillement maximal durant la journée. Ceci permet non seulement d’améliorer le confort lumineux au sein de l’habitat, mais aussi de diminuer la consommation énergétique en réduisant le besoin de chauffage pendant les mois froids.

  • Solaire passif : ‘lutilisation optimale du soleil en hiver pour le chauffage naturel, idéal pour une maison à énergie positive.
  • Ombre naturelle : en été, minimiser l’exposition directe afin de garder la maison fraîche sans recourir excessivement à la climatisation.
  • Éclairage : maximisation de la lumière naturelle, réduisant ainsi le recours à l’éclairage artificiel.

Stratégies pratiques pour une orientation efficace

La mise en œuvre pratique de l’orientation adéquate d’une maison nécessite une analyse détaillée du site et de son environnement. Les architectes et les constructeurs doivent considérer plusieurs facteurs :

  1. Étude de site : Identification de la trajectoire solaire, des vents dominants et des caractéristiques topographiques locales.
  2. Conception adaptative : Adaptation du plan de la maison selon l’orientation optimale découvert dans l’étude préliminaire.
  3. Végétation et éléments extérieurs : Utilisation d’arbres ou de structures pour bloquer le vent froid ou procurer de l’ombre pendant les périodes chaudes.

L’incidence de l’orientation sur le confort intérieur

L’impact de l’orientation ne se limite pas à l’économie d’énergie; il influe également notablement sur le confort intérieur des résidents. Une exposition bien pensée des différentes pièces peut créer des conditions de vie plus agréables. Par exemple, les chambres orientées à l’est profitent de la lumière matinale, tandis qu’un salon orienté vers l’ouest captera la douceur des fins de journée.

Impact environnemental réduit grâce à une meilleure orientation

En adoptant une orientation réfléchie, les bâtiments deviennent plus que de simples lieux de vie ; ils deviennent des composantes actives de la préservation de l’environnement. Une maison bien orientée nécessite moins de ressources pour le chauffage et la climatisation, ce qui diminue son empreinte carbone. De plus, cela peut également réduire la lumière artificielle, donc moins d’électricité est consommée, ce qui est bénéfique pour l’environnement.

Approches modernes dans l’éco-construction liées à l’orientation

Les nouvelles approches en matière d’éco-construction placent l’orientation au cœur des préoccupations. Technologies innovantes et méthodes traditionnelles convergent pour tirer le meilleur parti de l’environnement immédiat de la maison. Par exemple, certains systèmes avancés de gestion domotique intègrent des capteurs qui ajustent automatiquement les stores et les ouvertures pour optimiser l’apport solaire et le confort thermique tout au long de la journée.

Exemples mondiaux d’éco-constructions orientées stratégiquement

Aux quatre coins du globe, des projets exemplaires de maisons bioclimatiques illustrent les avantages significatifs d’une orientation maîtrisée. Des habitats troglodytes en Europe aux constructions modernes à grande hauteur dans les villes asiatiques, l’utilisation intelligente de l’orientation façonne des solutions habitables qui sont à la fois respectueuses de l’environnement et radicalement efficientes. Ces réalisations montrent que le respect des principes de l’éco-construction contribue favorablement à la réduction des impacts écologiques tout en augmentant le confort et la qualité de vie des occupants.

Maison connectée : est-ce vraiment écologique ? Quel impact sur la consommation ?

Maison connectée : est-ce vraiment écologique ? Quel impact sur la consommation ?

À l’ère du numérique, la maison connectée s’impose progressivement comme un modèle d’habitat moderne synonyme de confort et d’efficience. Toutefois, au-delà des avantages pratiques, il est impératif de s’interroger sur son impact environnemental. Voyons les répercussions écologiques des technologies intégrées dans les habitations intelligentes, analysant la consommation d’énergie, les émissions de CO2, ainsi que le cycle de vie des équipements utilisés.

Définition et caractéristiques de la maison connectée

Une maison connectée est équipée d’un réseau d’accessoires automatisés qui communiquent entre eux via internet, permettant une gestion à distance des différentes fonctionnalités de l’habitation (chauffage, lumière, sécurité). Ces systèmes incluent fréquemment des objets tels que les lampes connectées, les thermostats intelligents et autres prises programmables. Bien que ces technologies visent à augmenter le confort de l’utilisateur et à réduire la consommation d’énergie, leur fabrication, utilisation et disposition finale peuvent avoir des conséquences notables sur l’environnement.

Analyse de la consommation énergétique

Les maisons connectées promettent une réduction significative de la consommation d’énergie, principalement grâce à l’optimisation de l’usage des ressources. Par exemple, les thermostats intelligents ajustent le chauffage en fonction de la présence effective des occupants et des conditions météorologiques. Ces dispositifs peuvent contribuer à un habitat plus économique et écologique, mais leur efficacité dépend fortement de leur conception et de leur mise en œuvre. Néanmoins, il existe une contrepartie parfois ignorée :

  • Surconsommation : les appareils connectés requièrent une alimentation électrique constante, même quand ils ne sont pas en ‘action’ active.
  • Complexité des installations : plus une maison possède d’équipements connectés, plus l’infrastructure nécessaire pour les gérer est complexe et consommatrice d’énergie.

Impact sur les émissions de co2

L’interaction entre les maisons connectées et les émissions de CO2 se manifeste de deux manières principales. D’une part, l’amélioration de l’efficacité énergétique peut réduire la quantité de carbone émis par les sources d’énergie traditionnelles. D’autre part, la production et la distribution des gadgets technologiques impliquent souvent des processus industriels gourmands en carbone. La balance entre ces aspects détermine si la maison connectée représente un progrès véritable vers une empreinte carbone réduite. Des études montrent que :

  • L’utilisation rationnelle des ressources permise par la technologie peut diminuer significativement les rejets carbones liés au chauffage et à la climatisation.
  • La fabrication des composants électroniques nécessaires reste une source importante de CO2, notamment en raison du recours aux énergies fossiles durant les phases de production.

Durabilité et recyclage des équipements

La question de la durée de vie et du recyclage des équipements constitue un autre aspect crucial de l’empreinte écologique des maisons connectées. Les appareils high-tech tendent à avoir un cycle de vie plus court que les équipements ménagers classiques, ce qui pose problème en termes de déchets électroniques. Un nombre croissant d’initiatives cherche à prolonger la durabilité de ces produits ou à améliorer leur potentiel de recyclage. Cependant, ces efforts doivent encore surmonter plusieurs défis :

  • Obsolescence programmée : La stratégie commerciale consistant à limiter volontairement la durée de vie des produits pour booster la consommation.
  • Incompatibilités technologiques : Le rythme rapide de l’innovation peut rendre obsolètes les appareils anciens, même s’ils sont encore fonctionnels.

Des avancées significatives dans les domaines de la réparabilité et du recyclage sont nécessaires pour atténuer cet impact négatif sur l’environnement.

Pratiques responsables pour minimiser l’impact environnemental

Adopter une approche responsable lors de la configuration et de l’utilisation d’une maison connectée peut aider à pallier certains de ses effets écologiques indésirables. Voici quelques mesures concrètes que les consommateurs peuvent prendre :

  • Choisir des produits certifiés pour leur faible impact environnemental ou pour leur efficience énergétique.
  • Opter pour des options de réglage minimaux permettant de maximiser l’économie d’énergie lorsque les appareils ne sont pas utilisés.
  • S’informer sur les possibilités de mise à jour et de réparation des appareils afin de prolonger leur durée d’utilisation.
  • Recycler correctement les appareils en fin de vie, en respectant les normes et recommandations locales de traitement des déchets électroniques.

Ces actions contribuent non seulement à réduire l’empreinte écologique individuelle, mais encouragent également l’industrie à adopter des pratiques plus durables.

Quelles aides peuvent aider à financer une rénovation écologique ?

Quelles aides peuvent aider à financer une rénovation écologique ?

Décider de rénover sa maison pour la rendre moins énergivore, est une très belle idée. Mais dans les faits, la rénovation écologique ne va pas sans d’énormes frais qui pourraient en décourager plus d’un.

Heureusement, il existe des aides, aussi bien gouvernementales qu’associatives, pour alléger votre tâche.

Eco-prêt à taux zéro

On connaît aussi cette aide sous l’appellation éco-PTZ. Pour en bénéficier, il faut que le logement, quel qu’il soit, soit une résidence principale. L’autre option est que les travaux engagés soient justement destinés à en faire une résidence principale.

Il faut aussi que cette habitation ait été construite depuis 2 années minimum.

Une banque qui aurait ratifié une convention avec le gouvernement peut vous donner un éco-prêt. Ce dernier peut couvrir des travaux allant jusqu’à 15 000 €, jusqu’aux rénovations énergétiques de 30 000 €.

Les propriétaires, copropriétaires et bailleurs de fonds peuvent avoir droit à ce prêt sans intérêt, et remboursable sur 15 ans.

MaPrimeRenov’

MaPrimeRenov’ donne des aides aux copropriétaires, propriétaires et bailleurs en fonction de leurs revenus. Grâce à un système de code couleur, il est aisé pour chacun de savoir à combien s’élève l’aide à laquelle il a droit.

Il y a néanmoins des bonus pour certains projets, notamment les plus innovants. C’est une nouveauté de cette année 2021, tout comme le financement de l’assistance à maîtrise d’ouvrage.

Là encore pour y avoir droit, votre demeure doit être votre résidence d’habitation, et avoir été construite définitivement 2 ans plus tôt au moins. Objectif du gouvernement : éradiquer la maison énergivore du parc résidentiel français d’ici 2030.

Les primes CEE

Il s’agit ici des Certificats d’Economie d’Energie, qui sont attribuables à des ménages et à des particuliers. Ces primes peuvent couvrir des rénovations ou servir de complément. On peut citer la Prime Effy. Cette dernière vous donne par exemple 5 000 € si vous voulez installer une PAC air-eau. De plus, cette somme est cumulable avec la prime précédemment citée, celle de MaPrimeRenov’. Cela peut finalement vous permettre de rentabiliser très rapidement votre chantier.

Ces aides s’appliquent aussi bien sur des résidences principales que secondaires.

SI vous souhaitez pouvoir cumuler les primes énergie et MaPrimeRenov’, il faut vous y prendre avant le devis de vos travaux. Commencez par vous rendre sur le site d’un fournisseur d’énergie pour déposer votre demande de prime. Puis c’est sur le site maprimerenov, que vous laisserez votre dossier complet.

Le programme Habiter Mieux Sérénité de l’Anah

Cette aide est essentiellement destinée aux foyers à revenus modestes ; voire même très bas.

Pour avoir accès à cette prime, votre logement doit vous appartenir depuis au moins 15 ans. Dans ce cas aussi, il faut faire une demande auprès de l’Anah avant d’avoir ratifié votre devis.

Ce programme peut vous aider à couvrir entre 35 % et 50 % de l’ensemble des coûts de vos travaux de rénovation. Il existe en plus la possibilité d’avoir accès à des primes telles que « sorties de passoire énergétique ». Ces dernières sont attribuées pour les projets de rénovation les plus ambitieux.

Les primes Coup de Pouce

Si vous souhaitez changer votre système de chauffage pour en avoir un plus écologique, ou encore vous débarrassez de votre système à fioul ; cette aide est pour vous.

Les primes Coup de Pouce peuvent être attribuées à n’importe quel ménage, sans distinction de revenus. Elles aussi sont liées aux CEE (Certificats d’Economie d’Energie). Ce sont les signataires de la charte « Coup de pouce économies d’énergie » qui sont responsables de son attribution.

Une fois encore, si vous souhaitez vous faire aider via cette prime, faites la démarche auprès d’un signataire avant la ratification de votre devis.

Attention, quelques typologies de travaux seulement sont concernées.

TVA à 5,5 %

Une TVA réduite à 5,5 % est un gain d’argent incroyable lors d’un chantier, lorsqu’on sait que selon la nature des travaux que vous réalisez, la TVA peut atteindre 20 %.

Pour bénéficier de cette aide pendant vos travaux de rénovation, il faut tout simplement que votre habitation ait été complètement construite depuis plus de deux ans.

Si vos travaux visent à réduire la consommation d’énergie de votre maison, alors cette TVA s’applique à vous.

Vous n’aurez aucun formulaire ou demande à remplir et à déposer. C’est le professionnel lui-même qui appliquera sur votre facture finale cette réduction.

Action Logement

Vous pouvez, comme près de 60 000 foyers, bénéficier de l’aide d’Action Logement. Cette aide est disponible depuis 2019 pour les employés du secteur privé, qui auraient des salaires modestes.

Action Logement apporte son appui à ceux qui se sont lancés dans un projet d’amélioration énergétique de leur demeure. La condition, est que cette habitation soit située dans les communes associées au programme Cœur de Ville.

Pour ce qui est de la demande, elle se fait en ligne, là encore avant le devis.

Le chèque énergie

Aucune démarche n’est nécessaire pour toucher ce chèque, dont le montant varie en fonction des revenus des ménages. C’est du ressort de l’administration fiscale de générer une liste des bénéficiaires, qui est automatiquement créée grâce aux revenus déclarés.

De ce fait, pour avoir accès au chèque énergie, il est important d’être en règle avec sa déclaration d’impôts.

Prochaine étape ? La maison passive !

Ressource utile officielle du gouvernement : https://www.faire.gouv.fr/

Comment fonctionne une pompe à chaleur air-air ?

Comment fonctionne une pompe à chaleur air-air ?

La pompe est à chaleur air-air fait partie des meilleures solutions de chauffage écologique qui existent à ce jour, et s’intègre parfaitement dans un projet de maison passive. Elle possède d’excellentes performances et permet de faire des économies sur la facture d’énergie. Découvrez en détails le fonctionnement de ce dispositif ainsi que les conditions pour l’installer dans la suite de l’article.

Avant de parler du fonctionnement de la pompe à chaleur air-air, voyons d’abord comment bien choisir son équipement.

Comment bien choisir sa pompe à chaleur ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte lors de l’achat d’une pompe à chaleur air-air notamment :

  • Sa performance: le rendement d’une pompe à chaleur air-air est déterminé par son coefficient de performance ainsi, plus le coefficient sera élevé, plus l’appareil aura un meilleur rendement. De plus, lorsque que la pompe à chaleur air-air a une bonne performance, elle consomme moins d’électricité.
  • La puissance: elle doit être adaptée aux besoins en chauffage de l’habitat. Vous choisirez un modèle en fonction de la superficie de votre maison. Ainsi, les petits modèles seront adaptés aux maisons ayant une petite superficie et les grands modèles seront pour les grandes maisons.
  • Le label: en matière de pompe à chaleur, il existe plusieurs labels qui garantissent leur performance et leur conformité face à la réglementation. Vous trouverez par exemple les pompes à chaleur avec le label tel que Qualipac, AFPAC ou Eurovent. L’installateur quant à lui doit être certifié RGE, après avoir obtenu sa validation par un des organismes certifiés, tels que Qualit ENR ou Certibat.

Maintenant que vous savez sur quoi vous baser pour choisir votre pompe à chaleur air-air, intéressons-nous à présent sur son fonctionnement.

Comment fonctionne une pompe à chaleur air-air ?

La pompe à chaleur air-air fait partir de la famille des pompes à chaleur aérothermique. Elle utilise l’air pour produire la chaleur dans un logement. Cet appareil fonctionne sur le même principe qu’un réfrigérateur ou un climatiseur.

En effet, le réfrigérateur capte l’air chaud présent à l’intérieur du frigo et la rejette à l’extérieur, c’est grâce à ce principe que l’intérieur du réfrigérateur reste toujours froid. Par ce même principe, la pompe à chaleur air-air capte l’air à l’extérieur du logement et le rejette à l’intérieur sous forme d’air chaud ou froid. En fonction des modèles, la pompe à chaleur air-air peut fonctionner jusqu’à -10 °C ou -20 °C.

La pompe à chaleur air-air fonctionne aussi comme un climatiseur. Effectivement, elle a la capacité de produire pendant l’été de l’air froid. Il suffit juste d’inverser son mécanisme de fonctionnement initial au moyen de la commande ou d’une petite manipulation sur l’appareil.

La pompe à chaleur air-air est composée de deux unités : une unité extérieure et une autre intérieure. La première comme son nom l’indique est placée à l’extérieur du logement avec pour objectif de capter les calories présentes dans l’air. Ces calories vont aider le fluide frigorigène présente dans l’appareil à s’évaporer à très basse pression.

L’unité intérieure placée au sein de l’habitat récupère les calories emmagasinées dans l’appareil et les libère dans la maison. C’est le condenseur qui va permettre d’étendre la chaleur au sein du logement et de créer ainsi une température ambiante.

Notons que les températures extrêmes peuvent altérer les performances de votre pompe à chaleur air-air vous obligeant ainsi à vous munir d’un chauffage d’appoint.

L’installation d’une pompe à chaleur nécessite d’avoir une grande cour, car l’unité extérieure occupe assez d’espace. En plus de cela, les travaux doivent impérativement être faits par des professionnels RGE (Reconnus Garants de l’Environnement).

Comme vous avez pu le constater, il est assez simple de faire fonctionner une pompe à chaleur, il suffit juste de respecter quelques règles pratiques. À présent, passons en revue les règles pour bien entretenir une pompe à chaleur.

Comment entretenir sa pompe à chaleur air-air ?

Pour optimiser le fonctionnement de votre pompe à chaleur, il est important de bien l’entretenir. Voici quelques astuces qui vont vous permettre d’entretenir votre pompe à chaleur air-air au quotidien :

  • Surveiller régulièrement la pression du module qui équilibre le réseau hydraulique de la pompe à chaleur et du circuit de chauffage.
  • Lors du remplissage complémentaire du circuit de chauffage, veillez à toujours respecter la composition du fluide caloporteur que vous ajoutez pour savoir s’il est adapté à l’appareil.
  • Procédez au changement du fluide tous les 5 ans afin de préserver les performances de l’appareil.

Les activités ci-dessus sont ceux que vous pouvez faire vous-même, maintenant vous pouvez appeler un professionnel par exemple pour :

  • Contrôler le compresseur de votre pompe à chaleur air-air
  • Contrôler la performance de votre installation
  • Vérifier l’étanchéité du circuit frigorifique
  • Vérifier l’état des connexions électriques
  • Régler les dysfonctionnements.

Vous avez l’obligation de faire un entretien annuel de votre pompe à chaleur air-air, sauf dans le cas où la charge en fluide frigorigène ne dépasse pas deux kilogrammes : donc environ 12 Kwh.

L’importance d’une filière bois responsable : le contre-exemple du bois brésilien importé illégalement

L’importance d’une filière bois responsable : le contre-exemple du bois brésilien importé illégalement

Le bois est un matériaux écologique et qui est utilisé dans des constructions écologiques, comme les maisons passives, mais également pour la fabrication de meubles. Or, les meubles en bois rares et exotiques sont un vrai fléau pour l’environnement, et sont responsables d’une grande partie de la déforestation de l’Amazonie. Une enquête de Greenpeace révèle une recrudescence de la déforestation au Brésil, notamment dans l’Etat du Para, où 78 pourcent des surfaces forestières seraient exploitées illégalement.

Chaque minute, la planète perd l’équivalent de cinquante terrains de football de forêt. Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, la déforestation a augmenté de 278% en un an, dopée par un rebond de la demande après des années de baisse. L’Etat de Para a vu au cours de l’année plus de 2300km2 de surface déboisée, dont une augmentation de la déforestation frauduleuse de 151% par rapport à l’année précédente.

Les enjeux économiques sont trop forts, les débouchés trop importants, pour endiguer ce type de trafic.

L’ipé, le « nouvel acajou », très prisé des occidentaux, fait l’objet de fraudes à très grande échelle et tout en jouant sur les normes entre Etats. Ces Etats, qui ont pour la plupart des normes différentes sur la question, permettent l’introduction de bois frauduleux sur un marché qui lui est bien légal, par le biais de mécanismes sophistiqués de blanchiment. « Les enquêtes ponctuelles de la justice brésilienne seront impuissantes à réformer le système », regrette Jérôme Frignet, spécialiste des filières bois et du Brésil chez Greenpeace.

Plusieurs phénomènes expliquent la dérive

Greenpeace met l’accent sur plusieurs dysfonctionnements tant nationaux qu’internationaux expliquant tout ou partie de la réalité des abus commis.

« Traffic de crédit de coupe », mécanismes opaques, abattages frauduleux, faux papiers pour le bois, liens entre entreprises et braconniers, faibles capacités d’inspection, de contrôle et de sanctions ; de nombreux exemples apportés par Greenpeace critiquent l’incapacité de l’Etat brésilien à répondre à l’enjeu, malgré tout une série de mesures adoptées depuis 2006.
Par ailleurs, l’ONG pointe deux problèmes à l’international. La différence des normes entre Etats, qui entraîne plusieurs abus dont le blanchiment de bois précieux fait que « les chaînes d’approvisionnement sont contaminées par du bois issu de scieries qui se sont procurées du bois illégal ». En ce sens, l’organisation écologiste internationale reprend les propos de l’ancien président de l’agence nationale brésilienne de la forêt, selon lequel « le taux de coupes illégales n’avait jamais dépassé les 60% », ce qui est le cas aujourd’hui.

Enfin, les pays occidentaux, France et Etats-Unis en tête, maintiennent une demande relativement constante, ce qui appuie le mouvement de déforestation et l’activité des braconniers.

Achetez du bois issu de filières responsables et respectueuses de l’environnement

Il semblerait donc qu’un beau parquet vaut bien toutes les coupes du monde.

A noter que pour une maison passive ait une empreinte carbone la plus basse possible, le bois utilisé dans sa construction doit impérativement être issu de filières locales et responsables. Sinon, quel intérêt de faire construire un tel type d’habitat, si nous participons à la déforestation du poumon vert de notre planète ?